La Pépinière Arbor'Essence

La Pépinière Arbor'Essence

Stage forêt nourricière au centre Amma de Pontgouin en Avril 2013
par Norbert pour GreenFriends-Europe


Préparation du terrain, paillage et entretien

Préparation du terrain, paillage et entretien

Aucune technique n'est parfaite mais certaines sont plus respectueuses de la vie du sol
que d'autres. Nous allons voir les différentes techniques possibles en fonction des cas
rencontrés. La manière de préparer le terrain dépend de la vitesse à laquelle vous voulez
réaliser votre forêt nourricière et des techniques que vous voudrez ou pourrez mettre en
œuvre.

Dans quel cas le travail du sol est indispensable

a)
Lorsque le sol est fortement compacté

Il est absolument nécessaire de le travailler en profondeur afin :
– d'éclater la semelle de laboure si le terrain a été cultivé par des machines agricoles
– de redonner de la structure au sol s'il à été fortement piétiné
C'est un cas extrême. Sur une petite surface, il est envisageable d'effectuer un double
bêchage (2 profondeurs de bêche, soit 40 à 60cm). Sur une plus grande surface il est
préférable de faire passer un tracteur avec une sous-soleuse. Cet outil fait de grosses
dents métalliques permet d'aérer et de restructurer la terre sans la retourner.

b)
Lorsque le sol à une bonne structure mais est envahi d'herbes

Le bêchage
En théorie, cela permet de retirer chaque fragment de racine d'espèce vivace présents
dans le sol. Cela demande cependant un travail énorme. Il faut également prendre en
compte que retourner la terre, outre le fait de perturber la vie du sol, fait remonter à la
surface les graines d'adventices et encourage leurs germinations...

• Le labour
Si vous pouvez faire venir un tracteur sur votre terrain, vous serez peut être tentés de
faire labourer votre parcelle. Cela n'aura cependant aucun effet sur les herbes vivaces qui
seront enterrées mais cela n'empêchera pas à terme certaines d'entre elles se multipliant
par rhizome (comme le chiendent) de repousser La vie du sol sera autant perturbée
qu'avec le bêchage.

Le passage du motoculteur
Cette opération multiplie les herbes vivaces en les coupant en petits morceaux desquels
repartiront de nouvelles plantes. C'est aussi une technique brutale pour la vie du sol qui
consomme (comme pour le labour) de l’énergie fossile.

Le paillage de désherbage
C'est la méthode la plus respectueuse de l'environnement, la plus efficace, mais aussi celle
qui demande le moins de travail. Elle prend cependant beaucoup de temps. Si votre
terrain est exempt d'herbes coriaces comme le chiendent, le rumex ou le liseron, il suffit
de compter 6 mois de paillage, à contrario il faudra minimum 1 an...

Les animaux
Ils représentent une alternative très efficace pour préparer le terrain. Vous pouvez ainsi
parquer vos poules sur votre futur emplacement (à condition qu'elles soient suffisamment
nombreuses ou alors qu'elles restent suffisamment longtemps à la même place). En
amenant régulièrement d'importantes quantités de matière organique sur le site, les
poules gratteront la terre à la recherche de nourriture, incorporant la matière organique
dans le sol, permettant ainsi sa fertilisation. Il faut cependant compter un certains temps
si les oiseaux sont peu nombreux ou alors trouver une solution pour le surplus d'œufs si
vous avez de nombreuses poules.


Le paillage

Cette technique est centrale dans la mise en place et l'entretien d'un jardin forêt. Si elle
n'est pas utilisée pas pour la préparation du terrain, elle devrait l'être par la suite car une
fois les arbres installés, il n'est plus possible de travailler le sol. Nous allons ici étudier plus
en avant cette fabuleuse technique qui renoue avec une des qualités que nous enseigne la
nature : « la patience ».
Le paillage désigne tout type de matériaux utilisé pour couvrir la surface du sol. Il doit
répondre à au moins 4 fonctions :
• éradiquer les herbes indésirables
• conserver l'humidité du sol
• protéger le sol de l'érosion (vent, pluie) et du soleil
• apporter au sol nutriments et matière organique
On distingue 4 types de paillage :

a) Le paillage de désherbage

Il tue les herbes en les privant de lumière. Les plantes essaient de croître mais finissent
par épuiser les réserves contenues dans les racines faute de pouvoir en produire grâce à la
photosynthèse. Certaines herbes sont tellement coriaces qu'il faut 1an sans lumière avant
de pouvoir les éradiquer, à conditions que le paillage ne laisse passer aucune lumière et
que la plante ne puisse pas se faufiler à travers. Si vous mettez 50 cm de paille sur du
chiendent, cela ne suffira pas à le stopper... Les tiges finiront pas passer à travers. Il sera
bien plus facile de l'enlever par la suite, mais il restera toujours des morceaux de racines
capables de coloniser à nouveau la parcelle. Le carton est un bon paillage à condition
qu'un chevauchent de 30cm existe entre les cartons. L'ensemble devra rester au moins 1
an sur place. Ce paillage empêche l'eau de pénétrer dans la terre, ce qui est un avantage
contre les herbes coriaces. Il a par contre l'inconvénient de créer un refuge pour les
campagnols terrestres (mangent les racines des arbres...), et s'il n'est pas lesté au sol il
s'envolera avec le vent. Les colles présentent ne poseront pas de problèmes car elles
seront rendues inertes par le processus de décomposition. Les vers de terre en raffolent...
Il est enfin important de mettre une seconde couche de mulch par dessus afin de ralentir
sa décomposition.
Les toiles synthétiques et bâches plastiques noires peuvent aussi être utilisées, le
mieux étant de récupérer des morceaux chez des agriculteurs voulant les déposer à la
déchetterie. Cela permettra de donner une deuxième vie à des produits contestables du
point de vue écologique. Il faudra également les lester au sol pour ne pas les voir
s'envoler.

b) Le paillage de plantation

Cette méthode convient sur les sols présentant peu d'herbes vivaces coriaces. Dans ce
cas, il n'est pas obligatoire d'attendre une saison entière avant de commencer à planter. Il
faut utiliser pour cela un paillage naturel qui pourra se dégrader. Il a cependant
l’inconvénient de nécessiter une quantité importante de matériaux et d'attirer les
campagnols et les limaces...

Méthode :

1. planter les arbres et les arbrisseaux
2. recouvrir le sol entre eux d'une couche de carton ou de journaux, en superposant
d'au moins 20cm
3. ajouter une couche de compost ou de vieux fumier permettant de maintenir le
paillage et d'apporter des nutriments aux végétaux
4. creuser un trou dédié à planter des légumes et y déposer de la bonne terre ou du
compost bien mûr
5. couvrir par dessus avec un mulch permettant de conserver l'humidité (foin sans
graine, paille, ou encore brf)

c) Le paillage d'entretien

Ce paillage est à renouveler régulièrement. Outre le fait de contrôler les herbes
indésirables, il apporte de nombreux aspects positifs pour le sol. Il engendre cependant
quelques inconvénients.
Avantages
Inconvénients
Contrôle les herbes sans travail du sol Nécessite de trouver et collecter un
matériau de paillage en quantité suffisante,
ce qui peut être problématique
Diminue l'évaporation et réduit les besoins Attire les limaces et les campagnols
en eau
Fournit un habitat et de la nourriture pour Ralentit le réchauffement de la terre au
les auxiliaires (carabes, rocamboles, vers, printemps
etc.)
Apporte de la matière organique et des
nutriments au sol

d)
Le paillage « vivant »


On peut utiliser des plantes couvre-sols capables de prospérer à l'ombre comme paillage
dans le jardin forêt. Cela réduit considérablement le nombre d'interventions de
maintenance. Il est cependant notable que :
• Les plantes doivent être régulièrement contrôlées pour ne pas qu'elles se
développent au détriment des autres
• La question de l'utilisation de plantes non natives peut poser problème dans
certaines conditions
Cet aspect sera développé plus en détail dans la partie « espèces de l'étage inférieur et
design au sein de la forêt nourricière ».


L'entretien

Le temps passé à l'entretien est
arbres fruitiers sur porte-greffe
gourmands en nutriments et
d'attention même si celle-ci est
l'entretien consiste à :
très variable et dépend surtout de ce qui a été planté. Les
nanifiant 5 et ceux qui doivent être palissés6 sont les plus
en attention. Une forêt nourricière a toujours besoin
réduite par rapport à un jardin. De manière schématique
• Entretenir les chemins d'accès dans le jardin (couper l'herbe, rajouter du mulch,
etc.)
• Tailler les arbres et arbustes fruitiers
• Contenir les plantes qui se développent par rhizome en supprimant les drageons
• Désherber entre le mois d'Avril et Août
• Récolter
• Faire un paillage d'entretien



Fertilité au jardin forêt et la guilde des arbres

Fertilité au jardin forêt et la guilde des arbres

Guilde

Une guilde est composée d'une association d'espèces autour d'un élément central (plante
ou animal) dans le but de le faire prospérer. Dans le cas d'une forêt nourricière cette
association a pour but de :

• Réduire la compétition racinaire avec les herbes invasives. La plupart des arbres
fruitiers prospèrent dans un couvre sol et non au milieu des graminées. La
consoude par exemple permet aux racines de l'arbre de se nourrir en surface (la
consoude à une racine pivotante) et apporte un « mulch » riche en potasse qui
nourrit les vers de terres lorsqu'elle meurt en hiver. En même temps les bulbes de
printemps (ail des ours par exemple) meurent en été et ne font donc pas de
compétition pour l'approvisionnement en eau durant les épisodes sec, etc. Cet
aspect sera développé lors de l'étude du design de l'étage inférieur.

• Apporter une protection physique contre le froid ou les effets desséchants du vent
par l'installation de brises vents.

- La vigueur du porte greffe influe sur la croissance de l'arbre. L'aubépine qui est un
arbuste poussant lentement et à une hauteur peu élevé est par exemple utilisé pour
greffer des fruitiers à pépins comme la poire, la pomme etc. L'arbre qui en résulte est
donc relativement petit par rapport à sa taille naturelle
- Certaines variétés doivent être maintenue par des fils à l'image des framboisiers. Ces
arbres ont besoin d'être taillé régulièrement et produisent abondamment, ils doivent être
fertilisé en conséquence


• Fournir des nutriments avec l'aide des légumineuses et des accumulateurs
dynamiques, par exemple sous forme d'arbres, de buissons et de couvre sol.
• Apporter une aide contre les ravageurs, en implantant :
• des espèces répulsives grâce à leurs propriétés chimiques (tagète avec les
nématodes)
• des espèces hôtes d'insectes prédateurs souvent représentées par les
ombellifères
• ou encore par la création de points d'eau (cf. design de l'étage inférieur)



Un jardin auto-fertile ?

Si l'on observe une forêt, on remarque qu'elle produit des fruits, des noix, des
champignons, du bois, etc., sans aucun apport extérieur. Ce sont donc les interactions
positives entre les différents éléments du système qui permettent à chacun de trouver ce
dont il a besoin. Il existe une relation bénéfique entre les arbres et les champignons : ce
sont les mycorhize (système où le champignon et les racines de l'arbre échange des
nutriments). L'arbre fournit des sucres au champignon, en échange celui ci grâce à un
vaste réseau de connexions souterraines est capable d'aller chercher des minéraux
absents du lieu où l'arbre vit comme l'azote, le phosphore, etc. Cependant, une forêt
nourricière n'est pas une forêt « naturelle », c'est une création de l'homme. La plupart des
plantes qui s'y trouvent sont comestibles. S'il y a une récolte, il y a donc une fuite dans le
système qu'il est nécessaire de compenser pour que le système soit durable.
Il est par conséquent primordial de planifier les besoins de chaque espèce afin de lui
associer une « famille de plante » qui pourra lui offrir ce dont elle à besoin pour fructifier
abondamment.
Les types de plantes que l'on rencontre dans une forêt nourricière peuvent être divisés en
4 groupes en fonction de leurs besoins nutritionnels.


a) Les plantes pouvant se suffirent à elle-même = besoin nul ou
faible

Ce sont des végétaux qui n'ont pas été sélectionnés pour leur productivité. On trouvera
par exemple le chénopode Bon Henri, les espèces d'aubépines ou encore le tilleul récolté
pour ses feuilles.

b) Les plantes produisant une quantité moyenne de fruits = besoin
modéré
On trouvera ici la plupart des buissons fruitiers comme les groseilliers et cassis. Ils auront
besoin d'une source supplémentaire en potasse ainsi qu'une petite quantité d'azote pour
mettre à fruit correctement.


c) Les plantes produisant une quantité végétale ou fruitière
importante = besoin important
La plupart des arbres fruitiers et à noix se retrouvent dans cette catégorie, ainsi que les
légumes pérennes dont on fait une récolte fréquente. Les châtaigniers, noyers, pommiers,
poiriers, etc. Ils nécessitent potasse et azote en quantité autour d'eux.

d) Les légumes annuels = besoin très important
Les légumes annuels ont été sélectionnés pour donner une récolte maximale et
demandent donc en contre-partie une terre d'une fertilité exceptionnelle en potasse et
azote, ce qui est difficile à trouver à l'état naturel. Ils nécessiteront donc un apport annuel
de compost.


L'apport d' azote

Le meilleur moyen d'apporter de l'azote dans une forêt nourricière est par le biais de
plantes capables de fixer l'azote atmosphérique. Du point de vu de la succession
écologique, ces plantes sont considérées comme des pionnières. Elles poussent
rapidement sur des sols pauvres qu'elles enrichissent afin de préparer le terrain pour des
plantes ayant des besoins plus importants. Ces dernières vivent plus longtemps et ont une
valeur écologique supérieure. Les plantes pionnières ont besoin de lumière pour prospérer.
Lorsqu'elles commencent à subir l'ombre des autres espèces, elles déclinent et laissent
leur place. Dans certaines régions, ces plantes sont considérées comme des pestes
végétales car elles envahissent les espaces désertiques et pauvres au détriment parfois
d'espèces rares ou endémiques.


a) Les facteurs influençant la fixation d'azote

• La température : elle favorise ou réduit le développement de certaines bactéries en
symbiose avec les racines des arbres ou des légumes. Par exemple, les bactéries
travaillant avec la vesce prospèrent alors que le sol est à température comprise
entre 4 et 6 °C
• La saison : pour la plupart des espèces, le taux de fixation d'azote part de zéro au
printemps pour croître jusqu'à un maximum en été, et redescendre ensuite à
l'arrivée de l'automne
• Le ph du sol : les légumineuses sont moins tolérantes à un sol acide que les plantes
actinorhiziennes. Cette famille de plante présente la particularité d'établir une
symbiose avec un certains type de bactéries faisant partie du genre dénommé
frankia. Ces bactéries sont moins sensibles à un sol acide que celles du genre
rhizobium qui colonisent les racines des plantes faisant partie des légumineuses.
Le genre Elaeagnus fait partie par exemple de la famille actinorhizienne.
• Le taux d'azote dans le sol : si ce taux est élevé, les plantes ne sont pas
encouragées à coopérer avec les bactéries
• Le stress hydrique : lorsque le sol sèche, le nombre de bactéries diminue
• La lumière disponible : La fixation d'azote est proportionnelle au taux de luminosité


On plante des arbres et des arbrisseaux ayant la capacité de fixer l'azote parmi les fruitiers
de la forêt nourricière. L'azote se retrouve dans le sol sous des formes directement
assimilables par les plantes à travers la chute des feuilles et la décomposition des
radicelles contenant les nodosités dans le sol. Cet azote est sous une forme insoluble et ne
pollue pas les eaux du sous-sol. Il est possible d'accélérer ce processus en taillant ces
arbres lorsque le taux de précipitation est supérieur au taux d'évaporation. Le principe ici
est d’accélérer le cycle du carbone, les résidus de taille mis sur la terre vont être
décomposés par la biologie du sol et servir de paillage pour les arbres, empêchant aussi
l'érosion. Lorsque l'évaporation est inférieure aux précipitations et que les plantes ont
besoin d'énergie pour soutenir leur croissance, il faut couper les fixateurs d'azote afin de
libérer l'azote accumulé sur leurs racines au travers des nodosités qui sont le lieu ou les
bactéries et les racines interagissent. Lorsqu'on coupe les branches de l'arbre, celui-ci est
obligé d'abandonner une partie de ses racines ainsi que l'azote présent dans les nodosités.
Cet azote est alors disponible pour les arbres fruitiers et soutient leur croissance.



L'apport de Potassium

Il est plus difficile de fournir du potassium que de l'azote sur le site de la forêt nourricière.
Cet élément joue un rôle clé dans la résistance des végétaux contre les maladies et les
ravageurs (il est utilisé par les plantes pour augmenter l'épaisseur de leurs parois
cellulaires) mais aussi dans la floraison et la fructification. La plupart des sols contiennent
du potassium en quantité mais celui-ci est en grande partie insoluble.
Le manière la plus optimale d'amener de la potasse sur le terrain se fait grâce à la
consoude. Il est également possible d'utiliser de la cendre de bois (si le site est équipé
d'une cheminée), du compost ou des algues. L'urine humaine contient également une part
importante d'azote et de potasse, un fertilisant de grande valeur.

Le phosphore

L'élément phosphore est en général très stable dans les sols, et le processus naturel de
minéralisation permet de fournir la quantité nécessaire à la bonne fructification des
plantes. A noter que la cendre de bois en contient en quantités importantes, alors que le
fumier, le compost, les algues et l'urine en contiennent en quantités modérées.


Comptabiliser les besoins en nutriments

Il peut s'avérer fastidieux de calculer pour chaque arbre ses besoins en éléments
minéraux. Il est plus facile de calculer les besoins pour l'ensemble du jardin et de faire en
sorte qu'il y ai assez de nutriments pour l'ensemble du système.
Le placement des plantes « nourricières » pour chaque arbre peut être intégré au design.
Il faut cependant garder à l'esprit qu'à maturité les mycorhizes (symbiose avec les
champignons) permettent de véhiculer les éléments d'un point à l'autre du jardin en
fonction des besoins des plantes.

Exemple du budget en élément nutritifs de la forêt nourricière de la
Ferme du Plessis

a) Calcul de la demande en azote
Demande en azote sur la surface du jardin en besoins importants
• Arbres --> environ 105m2
• Buissons --> environ 12,5m2
• Total → 117,5m2
Cela équivaut donc à une demande de 117,5 x 8 = 940g d'azote par an.

Demande en azote sur la surface du jardin en besoin modéré
• Buisson environ 9,4m2
Cela équivaut donc à une demande de 9,4 x 2 = 18,8g d'azote par an.
Demande totale en azote
La demande totale en azote dans le jardin forêt est donc d'environ 959g par an.

b) Source d'azote
Arbres fixateurs d'azote en plein soleil
Arbre : 19,6m2 --> 196g
Arbuste : 60,25m2 --> 602,5g
TOTAL :                 --> 798,5g

c) Bilan
Il manque 160,5g pour boucler le budget en azote.
Il peut être apporté par :
• 32,5kg de compost, ou
• un « pipi » par mois sur l'année, ou
• 320 coupes de plantes de consoude à raison de 3 coupes pas an et par pied, il
faudrait alors planter au moins une centaine de pied



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